Présidentielle 2011 Vote sous haute surveillance policière

Publié le par Bobby

La route est presque déserte. Quelques voitures passent, essentiellement des taxis remarquables par leur peinture jaune. Quelques piétons vont et viennent aussi. On est au carrefour Obili. Dans cet endroit très souvent bouillant, c’est le calme plat. Les bars et les boutiques sont fermés. Seuls quelques vendeurs de nourriture mènent leurs activités. Une demi-douzaine de policiers fait partie de leurs premiers clients. Il est 8h00.

A une cinquantaine de mètres du carrefour, une école privée : « Mada Dominion Bilingual Nursery and Primary School ». Ici, deux bureaux de vote sont installés. Ce n’est pas encore la grande affluence… A 8h15, au Bureau de vote « Melen 08 », quatre électeurs ont déjà effectué leur devoir citoyen. L’auteur de ces lignes est le cinquième usager. Après les formalités décrites dans la loi, présentation de la Carte d’identité nationale, puis de la carte d’électeur, récupération des bulletins de vote et de l’enveloppe, du reste partiellement transparente, il s’introduit dans l’isoloir et effectue son choix, avant de mettre l’enveloppe dans l’urne, relativement transparente dont le couvercle porte quatre scellés. La formalité consistant à apposer son empreinte digitale sur la carte électorale révèle finalement que l'encre n'est pas indélébile...

Chose surprenante : quatre personnes seulement officient dans ce bureau de vote. On se serait attendu à avoir plus de 25, compte tenu du nombre des candidats. Dans la cour, sur une table, des tas de cartes électorales classées par ordre, selon les lettres de l’alphabet. Une équipe de quatre policiers veille dehors, chapeautée par un officier de police. Une dame qui porte de badge des Observateurs vient de faire le tour des lieux. « Les opérations ont commencé à l’heure et tout se passe bien pour l’instant », confie-t-elle. Avant d’aller observer dans un autre lieu de vote.

A Douala, pendant ce temps, on note quelques couacs. Dans de nombreux bureaux de vote, les opérations électorales n'ont pas encore commencé à l'heure où nous mettons en ligne (9h30). Un électeur, à l'Ecole publique de Saint Thomas (Bassa) témoigne que les responsables d'Elecam ne sont pas encore visible. Une foule d'un peu plus de 100 personnes attend patiemment pour accomplir leur devoir de vote.

C.B

 

 

 

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